Economisez de l'eau grâce aux récupérateurs d'eau !

L’eau douce est l'une des ressources les plus précieuses de notre planète, qu’il convient de préserver. Ainsi, la récupération de l’eau de pluie est une démarche non seulement économique, mais aussi écologique. De plus, il existe différents systèmes de récupération d’eau et de nombreux modèles de récupérateurs adaptés à tous les besoins, ce qui vous permet de vous équiper en toute sérénité. Cela vous tente ? Apprenez-en davantage dans notre dossier !

Pourquoi récupérer l’eau de pluie ?

Environ la moitié de l’eau que vous utilisez au quotidien ne doit pas forcément être potable. C’est notamment le cas quand vous lavez votre voiture ou votre terrasse, mais aussi quand vous utilisez le lave-linge ou actionnez la chasse d’eau des toilettes. Pour l’arrosage de la pelouse et des plantes de votre potager, l’eau de pluie est même meilleure, car elle ne contient ni chlore, ni calcaire (attention tout de même si vous habitez dans une zone côtière où les eaux pluviales contiennent beaucoup de sel marin).

En utilisant de l’eau de pluie au lieu de l’eau potable, la quantité d’eau à puiser dans les nappes phréatiques est réduite. Compte tenu qu'il est possible de récolter environ 600 litres d’eau par m² de toiture chaque année, l’intérêt écologique est évident.

De plus, l’eau de pluie est une ressource gratuite. En l’utilisant pour arroser le jardin et pour les taches ménagères, vous pouvez donc économiser jusqu’à 50 % sur votre facture d’eau annuelle. Si l’on sait que le budget d’eau moyen d’un foyer de quatre personnes est d’environ 600 euros, cela en fait un argument irrésistible !

Bien choisir son récupérateur pluvial

Pour bien choisir son récupérateur, vous devez prendre en compte plusieurs critères : vos besoins bien sûr, mais aussi les particularités d’usage attendu et la quantité d’eau récupérable. Cette dernière est conditionnée par la surface de collecte et le niveau moyen de pluviométrie de votre région, que vous pouvez obtenir en consultant des sites météorologiques. On évalue la quantité d’eau récupérable selon la formule suivante : surface de collecte (en m²) x précipitations (en mm) x coefficient de perte lié à la toiture (0,60 pour un toit plat ; 0,80 pour un toit incliné ; 0,40 pour un toit végétalisé).

Si vous comptez utiliser votre récupérateur uniquement pour arroser un petit potager, vous pouvez opter pour un récupérateur aérien d’un volume compris entre 150 et 500 litres. Fabriqué en résine de synthèse, résistant aux chocs et aux UV, ce type de récupérateur est souvent esthétique : il en existe de toutes les formes (amphores, colonnes, vases…) et de toutes les couleurs (beige, noir, vert…). Certains modèles peuvent être accompagnés d’un socle accordé afin de faciliter le soutirage qui s’effectue via un robinet en plastique ou en métal situé dans la partie basse du réservoir.

La marque Graf vous propose un large choix de récupérateurs que vous pourrez intégrer dans votre décoration extérieure. Si vous êtes adepte de style contemporain, vous pouvez par exemple opter pour le réservoir récupérateur d’eau de pluie Natura, à l’aspect pierre, tandis que les amateurs d’ambiances plus classiques seront à coup sûr séduits par le réservoir Amphore Antik avec son look traditionnel vieilli et patiné.

Pour des besoins plus importants et à condition que la pluviométrie locale vous le permette, il faudra choisir un réservoir plus volumineux, voire une cuve hors-sol pouvant aller jusqu’à 1000 litres. Ce genre de récupérateur étant moins agréable à regarder, on le cachera derrière une haie ou un coffrage.

Si vos besoins en récupération d’eau ne se limitent par au jardin, l’installation d’une cuve enterrée peut être envisagée. En béton, en acier ou en matière plastique rigide, ce genre de cuve citerne peut accueillir de grands volumes d’eau : de 1500 à plus de 20 000 litres. Un autre avantage, la citerne enterrée peut être utilisée même en hiver, à la différence du récupérateur aérien qui doit être vidé en période hivernale afin d’être protégé du gel. En revanche, le coût de son installation est plus important.

Par ailleurs, certaines cuves enterrées peuvent également servir à la rétention d’eau afin de désengorger les réseaux d’assainissement et ainsi éviter les inondations en cas de fortes précipitations. La marque Graf propose notamment sa cuve de rétention extra-plate Platine dont le volume peut aller jusqu’à 65 000 litres. Elle est disponible en deux versions : 100% rétention et rétention partielle qui combine les fonctions de rétention et de récupération. Particulièrement facile à installer grâce à sa faible hauteur, cette cuve supporte le passage des véhicules et peut s’accompagner de nombreux accessoires : système de filtration, pompes…

Enfin, pour les petits besoins, on peut également installer une citerne souple, à l’extérieur ou à l’intérieur, dans un sous-sol ou un vide-sanitaire. Ce système est peu répandu car sa durée de vie est limitée et son aspect peu esthétique.

Bien installer et entretenir son récupérateur

Si la mise en place d'un récupérateur enterré nécessite l’intervention d’un professionnel qui effectuera les travaux de terrassement et de raccordement de la cuve, installer un récupérateur aérien est nettement plus facile. Il suffit de le poser sur un sol plan et stable à coté d’une descente de gouttière et de l’y relier à l’aide d’un collecteur. Optez pour un collecteur filtrant pour intercepter les débris. Un système de trop-plein peut aussi être utile pour envoyer l’excédent d’eau vers le réseau des eaux usées et ainsi éviter le débordement du réservoir.

Sans chlore et autres ajouts chimiques, l’eau dans un récupérateur peut être sujette à la prolifération des mousses et des algues. Pour limiter ce phénomène, un nettoyage régulier s’impose, au moins une fois par an. Vous pouvez aussi installer une grille dans votre gouttière afin de mieux filtrer l’eau et empêcher les feuilles mortes et autres déchets de finir dans la cuve et de s’y décomposer.

Vous souhaitez réduire vos factures et faire un geste pour la planète ? Alors adoptez un récupérateur !